En 2019, l’arrivée de la ligne B du métro va renforcer le caractère central de la place Sainte-Anne où se croiseront les principaux axes de transports en commun et les infrastructures majeures de la ville. Dans un même temps, le couvent des Jacobins se transforme en centre de congrès européen, et c’est l’ensemble de ces mutations qu’il s’agit d’unifier à travers la place.
Modularité
Sainte-Anne est aujourd’hui définie comme la place emblématique du Rennes nocturne, mais accueille également de nombreuses activités urbaines tout au long de la journée. Les terrasses et stands marchands se déploient selon les heures sur l’espace public : place accordéon, place chaude ou place souple, elle est avant tout place vivante, et tout doit concourir dans notre projet à maintenir et valoriser ce lieu de vie emblématique.
Unification
La place devra être capable de rassembler sur ses rives un cadre hétéroclite fait de façades médiévales remarquables, d’immeubles de différentes époques, de bâtiments conservés ou réinvestis, d’une église jamais finie; elle devra en parallèle offrir de large espaces investis par le public et les différentes manifestations urbaines.
Paradoxalement, c’est par le vide et la sobriété des aménagements que l’on fédère l’ensemble des contraintes. Un travail d’unification et de nivellement des sols permet d’apporter lien et cohérence.
Discrétion
Parce que les Rennais se sont depuis longtemps approprié la place, il ne s’agit pas de tout réinventer, mais de recréer un socle fonctionnel et de qualité en préservant l’identité du lieu. L’apparition de kiosques sur les contreforts de l’église et la conception sur mesure du mobilier lumière seront les signatures discrètes de ce réaménagement.